Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a demandé au Premier Ministre de former un nouveau gouvernement plus restreint, constitué d’hommes et de femmes qui vivent la chose publique comme un sacerdoce.

"J’ai demandé au Premier Ministre de former un nouveau gouvernement plus restreint, constitué d’hommes et de femmes qui vivent la chose publique comme un sacerdoce, prêts à donner la priorité à l’intérêt général, et capables de faire preuve d’exemplarité, de probité, d’éthique", a indiqué, samedi, le président gabonais dans un discours à la nation diffusé par la télévision nationale.

Dans son intervention télévisée, il a estimé aussi que la classe politique dans son ensemble est loin d’assumer son rôle de prise en charge de l’intérêt général, notant qu’au Gabon, les politiciens songent d’abord à leurs intérêts égoïstes, à leurs carrières comme à leurs enrichissements personnels, avant de penser à faire le bien de la population.

Pour lui, trop souvent, les politiciens ne se distinguent qu’à travers leur pouvoir de nuisance, lançant que le ménage doit être fait au sein de cette classe politique au sein de laquelle le mot "éthique" doit résonner avec force.

L’éthique est "le préalable à toute entreprise de transformation de notre Nation. Ceux qui se mettent en travers de cette voie sont prévenus : ils seront sèchement écartés", a-t-il averti.

Dans ce discours critique de l’état actuel de la chose politique au pays, le chef de l’Etat gabonais a mis l’accent sur la nécessité d’en finir, une fois pour toutes, avec la corruption qui gangrène les institutions du pays, ainsi qu'avec la mauvaise gestion et la mauvaise gouvernance, qui empêchent le Gabon d’avancer.

La vidéo de son discours: