Figure inontournable et véribale légende du soukouss – version moderne de la rumba congolaise –, le chanteur Aurlus Mabélé infecté par le coronavirus, est décédé jeudi à Paris à l’âge de 67 ans, annoncent sur les réseaux sociaux sa fille Liza Monet, et son ancien collaborateur,

« Mon papa est mort ce matin du coronavirus, merci d’honorer sa mémoire. C’est une grande légende du soukouss que le peuple congolais perd aujourd’hui », a écrit la rappeuse Liza Monet sur son compte Twitter.

Le producteur de l’émission « Couleurs Tropicales » sur RFI, Claudy Siar a lui aussi annoncé la nouvelle et a rendu hommage au chanteur congolais dans une vidéo postée sur Internet. Son ancien collaborateur Mav Cacharel a également confirmé l’information du décès sur Facebook. Depuis une quinzaine d’années, le musicien avait une santé fragile et a été victime d’un AVC.

Né à Brazzaville au Congo, dans le quartier de Poto-Poto, Aurlus Mabélé s’était imposé sur la scène du soukouss dans les années 1980 avec le groupe Loketo, fondé en com Aurlus Mabélé, pagnie du guitariste Diblo Dibala.

L’artiste était connu pour avoir apporter une touche antillaise à sa musique dans les années 90, ce qui lui a valu de connaître un certain succès aux Antilles, à l’instar d’un autre groupe congolais plus anciens, Les Bantous de la Capitale.

Son dernier album en date, « Ça va se savoir », datait de 2004.