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Bouznika : L’acte II du dialogue inter-libyen pour la paix a commencé
Les pourparlers inter-libyens ont repris hier soir, vendredi 2 octobre 2020, à Bouznika. Ce deuxième acte réunit les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des Représentants. L’espoir de paix grandit en Libye.
Une nouvelle étape s’ouvre dans la série de discussions entre les meneurs du dialogue inter-libyen pour la paix. Après l’acte I, tenu du 06 au 10 septembre dernier à Bouznika, c’est partie pour l’acte II qui renforce l’espoir chez les Libyens de voir leur pays sortir définitivement de la crise.Le premier acte avait pour but de maintenir le cessez-le-feu. Grâce à la médiation marocaine, les négociations, qui étaient rompues, ont pu reprendre. Mieux, un accord global a été signé à Bouznika sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.Ce deuxième acte constitue une occasion de poursuivre le dialogue et de reprendre les rencontres entre les deux parties « afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord », comme a été consigné dans le communiqué final conjoint ayant sanctionné la première réunion.Les deux parties avaient affirmé, dans ce communiqué, que leurs discussions, qui se sont déroulées dans « une atmosphère amicale et fraternelle marquée par la compréhension et le consensus », interviennent suite à leur conscience de la situation actuelle du pays, à différents niveaux. Une situation extrêmement dangereuse menaçant la sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’État, née des interventions étrangères négatives qui ravivent les guerres et les alignements régionaux et idéologiques.Les deux parties avaient de même souligné que ces réunions interviennent en application de l’article 15 de l’accord politique libyen conclu à Skhirat en décembre 2015 et en confirmation des conclusions de la conférence de Berlin soutenant la solution politique et sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et s’expliquent par leur conscience des répercussions dangereuses nées de la division politique et institutionnelle qui a fait que le citoyen a perdu confiance en le rôle des institutions législatives, exécutives et de contrôle, en raison des mauvaises conditions de vie à tous les niveaux.