Attaché à la légalité internationale, le Maroc voit certains ennemis de son intégrité territoriale, et ils sont désormais très rares, tomber dans leur propre piège. C’était récemment le cas pour l’Afrique du sud qui s’est encore fois décrédibilisée devant la communauté internationale.

L’Afrique du sud peine à guérir de son inimitié pathologique à l’encontre du Maroc. Ce pays vient de le montrer en marge de la tenue des préparatifs pour la tenue de la 4e Commission des Nations Unies. Les représentant sud-africains ont tout fait pour faire passer une déclaration sur la décolonisation en Afrique qui contenait un paragraphe portant préjudice à l’intégrité territoriale du Maroc.

Sa tentative a été déjouée, montrant, si besoin est, que le royaume, fort de son attachement à la légalité internationale, jouit d’un fort leadership dans toute l’Afrique où il peut compter sur l’indéfectible soutien de l’écrasante majorité des pays du continent.

Pourtant, les sud-africain croyait à tort que leur tour de passe-passe était infaillible. Ils ont non seulement élaboré la déclaration qu’ils voulaient faire passer devant la Commission onusienne, mais ont cru trouver le canal idéal pour la faire passer : leur petit cercle d’amis à la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC).

Ce stratagème n’est pas nouveau. Depuis l’adoption de la décision « 693 » de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine en 2018 , affirmant l’exclusivité des Nations Unies dans le traitement de la question du Sahara et limitant le rôle de l’organisation continentale à un simple accompagnement des efforts de l’ONU dans la résolution de ce conflit, l’Afrique du Sud a orienté ses actions en direction de la SADC. Elle croyait qu’il lui suffisait de tirer les ficelles pour créer un bloc de soutien africain qui pourrait défendre les intérêts de la pseudo «rasd» lors de certaines réunions régionales et internationales. C’est dans cette optique que les sud-africains voulaient diriger certains pays membres de la SADC. Ils était sûr que «leur déclaration» allait être présentée lors du débat général de la 4e Commission des Nations Unies par le Représentant Permanent du Mozambique.

Sauf que dès l’inscription de cette déclaration à l’ordre du jour des travaux de cette Commission, plusieurs États membres de la SADC, notamment la RDC, les Comores, le Malawi, l’Eswatini et la Zambie, ont exprimé leur refus quant au contenu fallacieux de la déclaration en question. Ils ont également souligné que les termes de cette déclaration concernant le Sahara marocain ne reflètent nullement leurs positions sur cette question, tout en dénonçant la manière unilatérale avec laquelle la déclaration a été élaborée.

L’opposition des pays membres de la SADC a été tellement forte que le Représentant Permanent du Mozambique a renoncé à faire sa déclaration devant la 4e Commission. C’est ainsi que la SADC s’est retirée de la liste des orateurs enregistrés pour prendre la parole.

En tombant dans son propre piège, l’Afrique du sud, s’est encore une fois décrédibilisée aux yeux de la communauté internationale. Quant au Maroc, sans le chercher, il emporte une nouvelle victoire sur les ennemis de son intégrité territoriale.

Les quelques pays au sein de la SADC qui prêtent encore l’oreille à l’Afrique du sud se remettent désormais en question et revoient leur position vis-à-vis du Sahara marocain. Déjà, un nombre important de pays de la région ne partage pas la position hostile de l’Afrique du Sud à savoir : le Malawi, l’Union des Comores, la Zambie, le Madagascar, l’Eswatini, la RDC, la Tanzanie , les Seychelles  et l’Angola. Les autres finiront par suivre…la voie de la raison.

Au moment de l'écriture de cette article, des représentants des Emirats Arabes Unis sont à Laâyoune où leur pays s'apprête à officialiser l'ouverture de son consulat. Comme on peut le voir à travers cette vidéo, cet évènement marquant est très suivi par les médias nationaux et internationaux.