Lors d'un séminaire de haut niveau que vient d’abriter Accra sur la question de l’intégration régionale devant être dynamisée par la résolution de la question du Sahara, les analyses des panélistes présentées à cette occasion montrent un changement spectaculaire de ton de l’opinion public et politique en Afrique anglophone en faveur du Maroc.

 

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IMANI Center for Policy and Education est connu pour ses brainstormings de haut niveau. C’est à l’initiative de ce think tanks, l’un des plus crédibles et les plus renommés en Afrique et dans le monde, que vient d’être organisé un séminaire, de haut niveau, sur «L'impératif de la relance économique : Comment la résolution de la question du Sahara peut-elle renforcer l'intégration régionale et continentale de l'Afrique».

Vingt-six panélistes ont pris part à cet évènement que vient d’abriter la capitale ghanéenne. Parmi eux, les anciens ministres des Affaires étrangères Milton Findley, Lamine Kaba Bajo de Gambie et Cheikh Tidiane Gadio ainsi que d’anciens ambassadeurs, des hommes d’affaires et des personnalités politiques locales et régionales.

Le communiqué final du séminaire en dit long sur le franc changement de ton en faveur du Maroc relevé lors des échanges ayant eu lieu à cette occasion. Les panélistes ont en effet appelé l'UA à corriger l’héritage encombrant et l’erreur historique qu’est la présence de la "rasd" dans ses rangs, en soulignant que « la suspension, voire l'expulsion, de la "rasd", un groupe armé qui n'a pas les attributs d'un Etat souverain, ne doit pas être considérée comme un objectif tabou ou inatteignable.

Ils ont insisté pour l’éjection de la « rasd » des rangs de l’UA, réaffirmant ainsi une demande insistante formulée par tous les États africains qui veulent mettre fin aux divisions superflues, et mettre fin à l'instrumentalisation d'une organisation censée servir un idéal et un objectif panafricain.

Ils estiment aussi que la résolution de la question du Sahara est une étape nécessaire afin de renforcer l'intégration économique du continent.

Pour eux, la dynamique actuelle, marquée par l'exclusivité du processus onusien et la prééminence du plan d'autonomie marocain comme solution politique sincère, réaliste, crédible et inclusive, jouit d’un soutien important.

Revenant sur les incidents de Guerguarate, les panélistes affirment qu’en démontrant la nécessité de dépasser les impasses politiques et les positions idéologiques improductives, ces incidents confirment l'importance et le poids de la coopération entre le Maroc et les pays d'Afrique de l'Ouest.

Enfin, appel a été lancé à l’UA de consolider et de renforcer, en urgence, son architecture institutionnelle afin de faire face aux agendas séparatistes et sécessionnistes constituant de facto une menace réelle pour de nombreux pays africains.