Le gouvernement malien a demandé à l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de lever les sanctions qui auront de graves conséquences pour la population.

Le bloc de 15 pays d'Afrique de l'Ouest de la CEDEAO et l'union monétaire régionale de l'UEMOA ont tous deux imposé des sanctions au Mali le 9 janvier après que l’armée qui a pris le pouvoir pour la première fois lors d'un coup d'État en 2020 a décidé de retarder les élections nationales. L'UEMOA, qui compte huit pays membres dont le Mali, a ordonné à toutes les institutions financières sous son égide de suspendre le Mali avec effet immédiat.

Le Mali a accusé les sanctions de 31 millions de dollars de défauts d'obligations la semaine dernière, rapporte reuters africa.

Le gouvernement a déclaré qu'il n'avait jamais été officiellement informé des sanctions par l'UEMOA, qui, selon lui, constituaient une violation de la procédure, qualifiant les mesures de « disproportionnées, inhumaines, illégitimes et illégales ».

«Le gouvernement malien exhorte l'UEMOA à se conformer aux règles communautaires et donc à lever, dans un esprit de justice, d'équité et de solidarité, ces sanctions inappropriées qui auront des conséquences socio-économiques graves et inévitables pour les populations du Mali et de la sous-Afrique de l'Ouest. –région ».