Chaque année, le trafic illégal du bois fait perdre au Gabon plus de 184,8 milliards de FCFA.

Selon le ministre délégué aux Eaux et forêts, Stéphane Bonda, ce phénomène perdure en raison de la faiblesse de l’application du cadre légal du secteur forestier.

« Pour appliquer les lois, il faut des gens qui connaissent la loi. Et ensuite, ces gens doivent avoir les moyens. Et au-delà de ces moyens, ces personnes doivent pouvoir se mobiliser sur le terrain en étant capable à la fois de sensibiliser les différentes composantes de la société, qui sont concernées par la problématique, tout en étant capable de stopper les actions sur le terrain et de conduire les procédures judiciaires jusqu’au bout. Donc, il n’y a pas de problème de lois, mais, un problème d’application de la loi », a fait savoir de son côté Ghislain Moussavou, directeur général des forêts.

Avec 23 millions d’hectares de forêts dont 17 millions concédés à l’exploitation forestière, le secteur forestier occupe le 2e rang dans l’économie nationale avec une contribution estimée représente entre 5 et 6% du PIB.