A cause des perturbations causées par la pandémie du nouveau coronavirus, environ 55 millions d'Africains ont franchi le seuil de l'extrême pauvreté en 2020.

Selon le Rapport 2021 de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), les effets du coronavirus ont ainsi « annulé plus de deux décennies de réduction de la pauvreté en Afrique », informe le rapport qui ajoute que « les personnes non pauvres dont le niveau de consommation se situait entre 1,90 et 2,09 dollars par jour (0 à 10% au-dessus du seuil de pauvreté) sont tombées dans la pauvreté à cause de la pandémie, car la moindre volatilité de la consommation pouvait les faire passer sous le seuil de pauvreté », rapporte l’agence de presse africaine.

Les personnes pauvres vivent pour la plupart d'entre elles en Ethiopie et au Nigeria, indique le document.

Le rapport avertit aussi sur le fait que 15 pays africains risquent en outre de se retrouver « dans une situation de surendettement».

Au sujet des causes et conséquences de l'augmentation de la pauvreté pendant la pandémie, le rapport indexe les changements climatiques, tout en soulignant que « le cadre vulnérabilité-pauvreté-résilience permet de mieux comprendre les facteurs microéconomiques associés à l'entrée et à la sortie de la pauvreté, ainsi que les raisons pour lesquelles certains ménages restent pauvres pendant une période prolongée ».