Une enquête récemment publiée par The Economist Intelligence Unit (EIU), un bureau de consulting rattaché au média britannique The Economist, classe 4 villes africaines parmi les plus mauvaises destinations au monde. Sur quoi se base l’étude ?

Toutes les villes et capitales de la planète ont été passées au crible fin afin de désigner les 10 meilleures d’entre elles mais aussi les pires. Dans la seconde catégorie on retrouve ainsi Douala 164ième, Alger 169ième, Tripoli 170ième et Lagos 171ième. Pour dégager ces résultats, l’EIU a cumulé 30 critères relatifs à l’éducation, la stabilité sociopolitique, la culture, l’environnement, la santé publique et les infrastructures.

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Destiné aux investisseurs, ce classement a surtout pour objectif de déterminer les localités les plus favorables à l’installation des expatriés. Il n’a donc aucune vocation touristique. Les critères en question, mettent l’accent sur : le niveau de corruption, la prévalence des crimes violents, les restrictions religieuses, le degré de censure, la qualité des routes/transports en commun, l’accès aux soins ou encore l’efficience de l’enseignement public/privé. Damas clôture malheureusement la liste avec la 172ième place. Le rapport a indiqué que les conflits, guerres et actes terroristes étaient les facteurs pesant le plus négativement sur les balances de ces destinations.

Pour ceux que cela intéresse, la dizaine des villes les plus attrayantes comprend dans l’ordre : Vienne, Copenhague, Zurich, Calgary, Vancouver, Genève, Francfort, Toronto, Amsterdam, Osaka et Melbourne.