A 33 ans la chanteuse nigériane connaît une ascension continue. Découverte grâce à une émission de télé-crochet, la baronne de la pop africaine séduit aux quatre coins du monde.

Rythmes entrainants, paroles mutines et énergie à revendre. Yémi Alade maitrise les codes du showbusiness et c’est ce qui la maintient au-devant de la scène depuis maintenant plus de 10 ans. A mi-chemin entre le R&B et le Dancehall, sa musique a soufflé une bouffée d’air frais sur la planète Afropop et a permis à la diva de se faire connaître en dehors de son Nigéria natal. Très populaire, elle a également ouvert la voie à d’autres artistes venus après elle. Chose dont elle est heureuse.

Attendue ce 24 juillet à Montréal pour les Nuits d’Afrique, la chanteuse se prépare pour une prestation très relevée. Assumant pleinement ses formes et déhanchés sensuels, elle affirmait il y a quelques temps « aimer la danse au point d’en perdre ses manières ». Allusion humoristique aux rythmes jamaïcains dont elle a saupoudré pas mal de ses compositions.

Si elle est aimée pour son art, Yémi l’est aussi en raison de son engagement. Lutte contre la violence de genre, travaux pour le PNUD, promotion du développement durable, implication dans de nombreuses campagnes de vaccination (…), elle est sur tous les fronts. Interrogée à ce propos, la star nigériane a admis être consciente des difficultés rencontrées par les gens autour d’elle. User de sa célébrité pour tendre la main aux plus démunis est une responsabilité qu’elle a endossée naturellement. Très proche d’Angélique Kidjo, Yémi Alade partage la même vision humanitaire que la diva. « C’est une mère pour moi, un mentor et une reine. Ma reine ! » a-t-elle récemment confiée. Qui se ressemble s’assemble dit l’adage…