Le Festival International de la Mode en Afrique prépare sa 14ème édition en grandes pompes sous un thème très inspiré. Le styliste n’en finit pas de nous étonner.

 

Save the date, comme on dit. Au nom de la mode africaine et de son précurseur qui revient en force, avec des idées à revendre. Grand amoureux du Maroc, Alphadi jette à nouveau l’ancre dans le Royaume du 7 au 10 décembre prochains, histoire de présenter la nouvelle garde fashion du continent. Celui pour qui ont défilé Naomi Campbell, Claudia Schiffer, Noémie Lenoir et tant d’autres, veut depuis toujours faire de la mode un vecteur de développement et de convergence.

Axé sur la créativité des jeunes, l’événement souhaite donner aux plus créatifs d’entre eux une scène sur laquelle se faire connaître. « Ce continent est riche de talents. Toute cette manifestation est destinée à montrer à ces jeunes que je les accompagne et que je les encourage à l’échelle mondiale » a-t-il déclaré à Pouvoirs d’Afrique alors qu’il s’apprêtait pour la Fashion Week de Marrakech. « C’est une ville que j’adore et j’espère influencer d’autres stylistes africains à participer aux prochaines éditions. Nous avons le devoir de promouvoir ce type d’initiatives ».

Après Dakhla, ce sera à Chellah d’abriter le FIMA, appuyant de la sorte le titre de Capitale africaine de la culture octroyé à la ville de Rabat. « Le Maroc est un pays d’avenir, qui ne cesse de s’investir pour l’Afrique. C’est une chance d’être soutenu par son souverain qui croient autant en l’art et en la Culture. Nous ne pouvons qu’en être fiers ». Programmé sur 4 jours, le festival verra la tenue de plusieurs concours (designers, mannequins, bijoutiers, maroquiniers et créateurs de textiles), d’une nuit panafricaine et d’un défilé des 5 continents. « Des expositions auront également lieu en marge des rendez-vous nocturnes, de même que des colloques et workshops. Nous voulons un planning bien rempli, car la mode est aussi cérébrale. Elle donne matière à voir et à débattre, surtout qu’il est aussi question de générer une richesse durable et de faire converger les peuples ».