Concept né il y a 6 ans, la thérapie sur bancs publics au Zimbabwe commence à avoir des adeptes hors de ses frontières.

Lutter contre le mal-être, le stress ou la dépression via des thérapies gratuites dispensées sur des bancs publics. L’idée a déjà fait son petit bout de chemin et semble convaincre à l’extérieur du pays. Derrière cette brillante idée un psychiatre du nom de Dixon Chibanda.

Ce professionnel a décidé à titre gracieux de prêter l’oreille aux personnes en quête d’un appui moral. Face aux retours positifs, il s’est mis en tête de former des femmes d’un certain âge aux basiques de la psychologie. Depuis ces « marraines bienveillantes » offrent du temps à ceux qui le souhaitent. Les séances se déroulent en plein air et chacun peut s’assoir et s’ouvrir à elles.

Selon Le Monde, qui s’est intéressé au sujet, il existe à ce jour 1500 femmes exerçant ce métier ; leurs services ont pu bénéficier à plus de 160.000 personnes depuis le début de la pandémie. Dixon Chibanda a cru plus intelligent de déconcentrer les hôpitaux psychiatriques, en sous-effectif, et de fournir une aide de proximité.

Ayant donné des résultats très convaincants, la psychologie de bancs commence à se frayer une voie hors du Zimbabwe. Preuve en est, la décision du Qatar d’offrir un soutien similaire durant la Coupe du monde. 32 bancs seront mis à la disposition de ceux qui auraient besoin de se libérer d’un poids ou juste de parler sans se sentir jugé.