L’homme d’affaires n’est pas en odeur de sainteté dans ses bureaux ghanéens. Sa décision de licencier du monde pour minimiser les coûts ne passe pas.

Discrimination ! Le mot est lancé par les ex-employés d’Elon Musk au Ghana qui ont pris la décision d’ester en justice suite à leur renvoi. L’acquéreur de Twitter qui avait annoncé depuis quelques temps déjà son intention de se délester de 3700 personnes à l’échelle globale, a fini par renvoyer la quasi-totalité de son staff africain. Un geste qui a naturellement entrainé une grosse vague de protestations.

Mises au chômage, les personnes ont pointé du doigt « l’illégalité de la mesure, le nom respect des trois mois de préavis octroyés par la législation ghanéenne et un traitement différent de celui appliqué aux autres filiales ». Beaucoup sont montés au créneau, dénonçant la froideur de la structure mère et l’humiliation de s’être vus refuser l’accès à leurs comptes professionnels du jour au lendemain.

Twitter a enfoncé le couteau par des méthodes assez brusques, notamment la proscription pour les individus licenciés d’entrer en contact avec les clients ou prestataires du groupe et la défense d’entamer de nouvelles fonctions avant d’avoir bouclé le préavis d’un mois concédé. De quoi provoquer l’ire des concernés.

Accueillie avec enthousiasme l’année dernière par le Ghana, l’ouverture des locaux de Twitter aura cédé la place à l’amertume des nationaux. Comme quoi…