Les chiffres fournis par les autorités sont désolants, plus de 600 animaux sont morts des suites de la sécheresse qui sévit en ce moment dans le pays.

Les victimes du manque d’eau se comptent par centaines dans la brousse depuis quelques mois. Eléphants, gnous, zèbres, girafes et buffles sont en train de succomber à l’une des plus rudes sécheresses expérimentées par le pays. Particulièrement touché, le sud du pays cumule les pertes animales. Les pluies se font rares depuis 2021 et la réserve d’Amboseli très prisée des touristes semble s’être muée en cimetière.

Assoiffés les bêtes tombent les unes après les autres devant des rangers impuissants. Les espèces herbivores peinent en outre à trouver de quoi manger, faute de pâturages. Au sein des populations environnantes aussi, les pertes sont considérables.  Touchés par la famine des millions d’individus subissent les conséquences du réchauffement climatique.

Quelques mesures ont été prises par le Ministère du tourisme, parmi lesquelles la construction de puits çà et là au sein de la réserve et la distribution de foin aux animaux, mais cela ne pallie pas la faible pluviométrie. Tous les jours les bergers masaïs rapportent de macabres découvertes. Trop affaiblis les femelles et leurs petits peinent à rejoindre le seul point d’eau actuel de l’endroit. Pire, selon les autorités, les pluies prévues dans les mois à venir seront loin de subvenir aux besoins de toutes ces espèces. Une tragédie pour l’écologie.