La perspective de l’exploitation des hydrocarbures devrait faire bondir le taux de croissance économique du Sénégal à 10,1 % en 2023, contre 4,8% en 2022 et 6,5% en 2021.

En effet, le budget de l’année en cours, arrêté à 6411,5 milliards FCFA, repose sur l’espoir d’une reprise progressive de l’activité économique et au début de l’exploitation du gaz et du pétrole.

« Le budget a été exécuté dans de bonnes conditions avec un taux d’engagement de 95,7 % et d’ordonnancement de 95,4 %, grâce à une bonne maîtrise des procédures sur toute la chaîne de dépenses. Ce n’est pas moins de 88.000 bons d’engagement qui ont été émis et pris en charge à 97,8 % », a déclaré, Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget.

Cette dynamique, sera maintenue, selon le ministre, avec « la revalorisation des salaires dans la fonction publique (+236 milliards FCFA), la lutte contre la vie chère grâce à la poursuite des subventions (550 milliards FCFA dont 450 pour l’énergie et 100 pour les denrées de première nécessité, non compris les renonciations de recettes fiscales) et le soutien accru aux ménages les plus vulnérables (bourses de sécurité familiale qui passent de 25 à 35.000 FCFA par trimestre, et des effectifs qui passeront à terme à 500.000 ménages contre 316.000 actuellement) ».

D’après le ministre, le budget 2023 « s’attachera à la mise en place de conditions pour la souveraineté alimentaire, pour des marqueurs sociaux (Délégation à l’entreprenariat rapide, Programme d'urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers, Programme d'Urgence de Développement Communautaire, Programme de modernisation des villes, Couverture Maladie Universelle, pour le renforcement des infrastructures de désenclavement et d’amélioration de la mobilité et pour le renforcement de l’accès aux services essentiels ».