On l’a tout récemment vue dans le film de Maïmouna Doucouré « Hawa » où elle tient la vedette. Cela a suffit à faire dire son talent par les critiques et lui prédire un avenir dans le cinéma.

 

A 17 ans tout rond, l’adolescente originaire des îles mais ayant grandi en France, a réussi une belle prestation. Si Hawa n’est pas son premier film, c’est avec lui que la jeune fille a réellement capté l’attention. Emouvante, l’histoire parle de liens forts, d’espoir mais aussi d’audace. Celle dont son personnage fait preuve pour tenter de se faire adopter par Michelle Obama et ainsi éviter le foyer d’accueil.

On y découvre une actrice à la présence indéniable, qui sait toucher et surprendre en même temps. Ces 50 jours de tournage lui ont d’ailleurs fait comprendre qu’elle avait « trouvé sa voie », a-t-elle confié à la presse.

Atteinte d’albinisme, Sania Halifa a transformé sa particularité en force. Pas de place pour la victimisation ou la self-complaisance, elle a évolué, grâce à ses parents, comme n’importe quel enfant de son quartier, sans se préoccuper des regards.  La technique a, semble-t-il, fonctionné.

Donnant la réplique à la chanteuse malienne Oumou Sangaré, à l’auteur compositrice Yseult Onguenet ou encore à l’actrice française Lola Zidi, elle a montré sa maturité de jeu depuis Adrénaline son long-métrage initial. Une performance qui lui a valu plusieurs propositions de la part de réalisateurs d’ici l’année prochaine. Le temps de passer son bac et de déterminer le type de fictions dans lequel elle voudrait se spécialiser. Le chemin est tracé…