L’eurodéputé PSOE et ancien ministre espagnol de la Justice Juan Fernando Lopez Aguilar a exprimé sa colère contre ses confrères eurodéputés qui font une fixation contre le Maroc. Lui-même président en exercice de la Commission des libertés civiles, de la justice et des Affaires intérieures du parlement européen, sa mise au point a marqué le «Forum Premium Atlantic» auquel il a participé le lundi 23 janvier, à l’invitation du média espagnol «Diario de Avisos».

Sous le titre «Le Maroc est un partenaire stratégique : s'il faut avaler des couleuvres, on les avale», diariodeavisos.elespanol.com rapporte l’essentiel de l’intervention de cet homme politique, très respecté en Espagne et au Parlement européen. En prenant la parole, il a vivement rejeté la résolution, votée récemment au parlement européen, contre le Maroc.

En sa qualité de président de la Commission des libertés civiles, de la justice et des Affaires intérieures du parlement européen, Lopez Aguilar, qui est eurodéputé du PSOE, sait de quoi il parle. Défendant la position de son parti, qui a voté contre ladite résolution, il a mis en avant l'importance du maintien de bonnes relations avec le Maroc, en tant que voisin économique et stratégique de l'Espagne et de l'UE, tout en critiquant ceux qui tiennent des «discours enflammés et très offensifs contre le Royaume».

https://twitter.com/MarioSaavedra/status/1617922801750650881?s=20&t=gXE80Wb3Fgk-sb5znES7lg

De même, l’ancien ministre a déclaré qu’au parlement européen, il entend «des discours portant atteinte au Maroc, à son système politique, son système pénal, sa monarchie, son Roi, et qualifiant cela de «profondément insensible». L’eurodéputé a estimé que de tels discours pourrait avoir des conséquences négatives pour l'Espagne, tout en soulignant que «le Maroc est un voisin indispensable» et que «le respect mutuel» est nécessaire.

«Dire du mal de son voisin ne fait que compliquer et aggraver les relations», prévient Juan Fernando Lopez Aguilar. L’eurodéputé socialiste insiste sur «le respect du Maroc, en public comme en privé, car la transgression de cette règle peut affecter la sécurité et le bien-être du pays».

«Comment les Espagnols se sentiraient si des discours offensifs étaient tenus depuis l'étranger sur l'Espagne et sur ses Institutions», lance Lopez Aguilar pour conclure.