Selon le Centre sud-africain des droits environnementaux (CER), près de 80.000 Sud-africains seront en danger d’ici 2025 à cause de la pollution atmosphérique causée par les centrales thermiques au charbon du pays.

«Si la compagnie d’électricité publique Eskom continue ses opérations de la même manière, les émissions de son parc de centrales électriques coûteront au pays des milliers de vies», a souligné le CER, en citant une étude menée par le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur, basé en Finlande.

L’Afrique du Sud figure au quatorzième rang des pays les plus pollueurs de la planète, selon Greenpeace, rapporte faapa.

L’année dernière, des groupes environnementaux ont remporté un procès contre le gouvernement, qui a reçu l’ordre de réduire la pollution causée par Eskom et la société pétrochimique Sasol qui produisent de l’électricité à base de charbon.

Cependant, la compagnie d’électricité Eskom, qui traverse une crise sans précédent, a mis en garde que si elle était obligée de se conformer à la décision du tribunal, elle devra fermer des centrales produisant un total de 16.000 mégawatts, en raison de son incapacité à installer l’équipement antipollution nécessaire.

À cet égard, la CER a noté que si Eskom respectait les limites de pollution en vigueur, plus de 34.000 vies pourraient être sauvées, notamment dans les régions à proximité des usines de charbon.

L’Afrique du Sud a été classée en queue de peloton par l’indice de transition énergétique (ETI) du Forum économique mondial (WEF), en occupant le 110ème rang sur 115 pays.