Centres spécialisés, formations, ventes de remèdes (…), la médecine traditionnelle chinoise fait des millions d’adeptes sur le continent. Question d’affinités…

Ses méthodes rappellent celles de la pharmacopée africaine, où la connexion avec la nature est privilégiée. Devenue un synonyme de bien-être et de pratiques non invasives, la médecine traditionnelle chinoise remporte les suffrages. Ce succès local est en outre attribué à une ingénieuse communication du gouvernement chinois et à des dons sous formes d’hôpitaux clés en main.

A travers ces nombreuses structures implantées au Mali, en Tanzanie, en Ethiopie, au Cameroun, au Kenya (…), les populations sont quotidiennement introduites auxdites méthodes. Parallèlement aux centres, on retrouve des boutiques qui offrent diverses alternatives à la médecine conventionnelle notamment pour ce qui est des performances sexuelles et de la fertilité.

Une telle présence dans les grandes villes du continent, fait aujourd’hui parler d’un soft power chinois axé sur la santé publique. Face à l’engouement suscité par ce type de soins, beaucoup de jeunes africains ont décidé de suivre des formations dans leurs pays ou à Pékin. Logique, quand on connaît les chiffres du marché : 270 millions de personnes ont actuellement recours à ce type de soins en Afrique, tandis que des dizaines de milliers de médecins s’y sont initiés pour répondre à la demande. Une tendance lucrative, cela va sans dire...