Conséquence directe des mots prononcés par le Chef d’Etat tunisien, la décision de la Banque Mondiale de suspendre ses accords avec le pays pourrait avoir de lourdes répercussions sur ce dernier.

Voulant dénoncer le discours haineux de Kaïes Saïed, la Banque Mondiale a marqué le coup en interrompant ses partenariats futurs avec la Tunisie. Dans une note publique, le Président de l’organisme David R. Malpass a décrété que la structure suspendait ses travaux avec l’Etat tunisien.

La décision a été motivée par les actes de harcèlement et de violence à caractère raciste déclenchés par les déclarations du leader de la nation. Une réunion initialement prévue pour définir « un nouvel engagement stratégique avec le pays » a donc été reportée mettant en hold tous les potentiels accords et aides qui auraient pu voir le jour.

Tenant compte du principe de non la rétroactivité de la loi, la Banque Mondiale a néanmoins précisé que les conventions en cours et les projets financés l’étaient toujours ; quand bien même un certain ralentissement pourrait être observé en raison des mesures de sécurité à adopter « auprès de ses personnels originaires d’Afrique subsaharienne et de leurs familles ».

Par de telles mesures, l’institution réitère les valeurs de respect, d’inclusion et de non racisme qui sont les siennes. A noter qu’elle est la première à avoir concrètement agi suite aux sorties de Kaïes Saïed.