La communauté LGBT est fortement secouée par le texte dernièrement approuvé au sein du parlement. Il y est question d’emprisonnement à vie, voire de peine de mort.

La panique est à son comble depuis le 21 mars. Après moult exactions de la part des autorités, un texte de loi a finalement vu le jour, concentrant toute l’hostilité de l’actuel régime à l’encontre des homosexuels. En attente d’une simple signature du Chef de l’Etat, la nouvelle législation punira de la prison à perpétuité tout citoyen « jugé coupable d’homosexualité ».

En cas de récidive, la peine capitale pourra également être appliquée. Au sein de la population LGBT et des ONG, on oscille entre désarroi et indignation. Des témoignages de citoyens touchés par la problématique ont été anonymement relayés par les médias.

Beaucoup tentent actuellement de quitter le pays afin d’échapper à leur triste sort. Certains se sont exprimés sur les risques encourus par leurs familles ou employeurs, vu que le texte prévoit aussi l’emprisonnement des individus refusant de dénoncer les personnes soupçonnées.

Dans ce climat très tendu, la montée en puissance des théories complotistes achève de scinder la société. De nombreuses personnalités ont affirmé que des mineurs avaient été attaqués par des homosexuels dans le cadre d’un plan machiavélique commandité à l’international.

Alertées les Nations-Unies ont dénoncé un texte arbitraire, tandis que les USA ont, de leur côté, évoqué des répercussions sur l’aide octroyée à l’Ouganda. Les prochains jours seront critiques…