Les autorités burkinabés ont présenté un budget de 12,8 milliards de dollars pour le plan d’action gouvernemental pour la stabilisation et le développement (PASD) à l’Assemblée législative de Transition (ALT).

Selon le ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, ce plan permettra au gouvernement de mettre en œuvre des réformes et des investissements dans le cadre de ses priorités qui sont, entre autres, la lutte contre le terrorisme, la réponse à la crise humanitaire, la refonte de l’État ainsi que les actions menées pour la réconciliation nationale et la cohésion.

Selon Fatoumata Bako, ministre déléguée chargée du Budget, pour mobiliser les fonds, Ouagadougou prévoit de poursuivre l’assainissement de son environnement fiscal, notamment «la numérisation des prestations de recouvrement ; l’élargissement de l’assiette fiscale ; le renforcement de la lutte contre l’incivisme fiscal et la fraude, etc».

En 2022, selon le Fonds monétaire international (FMI), les réserves extérieures et budgétaires se sont considérablement érodées avec « le déficit du compte courant ayant atteint 5,2 % du PIB tandis que le solde budgétaire global s'est creusé à 10,3 % du PIB».