L'Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) réagit, d’un ton ferme, à l’encontre de Reporters sans frontières (RSF) après la publication de cette organisation française d’un rapport qualifié de «trompeur».

L’ANME réagit, à travers un communique que cette organisation professionnelle vient de publier, au «rapport» sorti par RSF sur «la liberté d'expression et la presse en Afrique du Nord et au Moyen-Orient».

L’Association crie au déjà vu, indiquant qu’il suffirait de s’arrêter aux premiers paragraphes de ce document pour se rendre compte de la tromperie de l'opinion publique et de calomnie à l’encontre du Maroc dont il est porteur.

Comme à son habitude, souligne l’ANME, «l’organisation parisienne s’est évertuée à servir à l’opinion publique un ramassis grossier d’allégations tendancieuse truffé de jugements de valeur sur la base d’une compromettante sélectivité de ses sources.

RSF, poursuit l’Association, est la dernière organisation qui puisse «juger» le Maroc dans les dossiers liés à la liberté d'expression et à la presse, non seulement parce qu’il manque de légitimité pouvoir le faire, mais à cause de son manque d’éthique, s’étant déjà engagée dans des agendas au service de certains pays étrangers à travers ses rapports.

L’ANME souligne que RSF se glisse dans l’habit du donneur de leçon, comme il le fait à chaque fois en cette période de l’année, en tentant d’instrumentalisant des termes pompeux du genre «liberté de la presse, «liberté d’expression», «détention arbitraire», « procès iniques», etc. Son but en vérité, explique l’association, est d’intimider les autorités de certains pays pour influer sur leurs décisions politiques et économiques, au service d’autres pays. «Ce jeu devient flagrant», s’indigne l’ANME.

L'Association nationale des médias et des éditeurs dénonce ce stratagème calomnieux, téléguidé, visant à perturber le processus de développement, l'indépendance et la souveraineté de certains pays de la région arabe et d'Afrique du Nord, en particulier le Maroc.

Le rapport du 3 mai 2023 s’inscrit dans la continuité d'autres rapports qui utilisent le même glossaire et la même terminologie, comme s'ils étaient noircis par le même encrier, schématise l’Association en dénonçant le manque de crédibilité et d’objectivité de ces documents, comme de ses sources.

En dénonçant la sélectivité de RSF et en qualifiant d’odieuse son ingérence dans les affaires internes du Maroc et d’inacceptable son atteinte à l'indépendance de ses institutions notamment judiciaires, L’ANME propose à l’organisation française de changer de nom. Elle lui propose «Ordonnateurs d’horizons sans frontières» qui lui conviendrait mieux au vu de son modus operandi dirigiste et rancunier.