Le but est de renforcer sa sécurité au niveau des frontières et d’en améliorer la gouvernance.

Cette politique nationale de gestion intégrée des frontières (PNGIF-CI) vise à améliorer la gouvernance des frontières ivoiriennes, renforcer la sécurité et la cohésion sociale dans les zones frontalières et promouvoir le développement socio-économique pour le bien-être des populations vivant dans ces zones.

«La gestion des frontières est une question complexe qui demande que toutes les intelligences soient mises en synergie à la fois au niveau de la population, les institutions de la République, des collectivités et des organisations internationales pour cerner les dimensions de cette gestion et avoir une approche qui permette d’avoir des résultats escomptés », a déclaré Karim Traoré, directeur de cabinet du Premier ministre.

Cette politique qui s’étendra sur dix ans est composée de deux phases.

La première phase d’un coût de 746 millions de dollars va de 2024 à 2028, elle consistera à la réalisation des actions prioritaires et urgentes et intégrera les projets en cours.

Quant à la seconde phase, elle part de 2029 à 2033. Elle permettra de prendre en compte les résultats atteints à la première phase, les leçons et enseignements tirés de l’évaluation à mi-parcours et de l’évolution des questions de frontières au niveau régional et continental.