Depuis qu’il s’est intéressé de près au fléau, le Lesotho a pu déterminer les pertes liées aux brutalités commises sur les femmes.

Le pays perdrait annuellement 113 millions de dollars en raison des violences faites aux femmes. Chaque cas dénoncé aux autorités entrainerait des frais médicaux, judiciaires et policiers pour soutenir la victime. Rassemblées entre elles, grâce à des statistiques du Commonwealth, ces dépenses correspondraient à 5,5% du PIB.

Selon les estimations une femme sur trois expérimenterait des abus physiques, sexuels ou moraux de la part d’un partenaire ou d’un membre de sa famille. Mis à l’épreuve économiquement, le Lesotho se retrouve à injecter plus de fonds pour aider les citoyennes concernées que dans son système éducationnel par exemple

L’Etat, qui s’est engagé dans la lutte contre les brutalités faites aux femmes, peine à changer les mentalités mais n’abandonne pas pour autant. Parmi les mesures déployées, on compte : la digitalisation des données en rapport avec la problématique, la formation de personnes qualifiées afin de prêter assistance aux victimes, collecter et analyser les informations, puis enfin l’élaboration d’une stratégie plus efficiente...