Selon Musa Shuaibu Nuhu, directeur général de Nigeria Civil Aviation Authority (NCAA), sur les 8 dernières années, l'écosystème du transport aérien au Nigeria a connu l’augmentation de son parc d’avions, qui comporte désormais 358 appareils, contre 175 en 2015.

Les plateformes aéroportuaires sont passées de 27 à 40 aéroports et aérodromes, avec le nombre de pistes d'atterrissage qui a atteint 92, contre 77.

D’autre part, les licences d’exploitation de transporteur aérien et les certificats de transporteur aérien (AOC) délivrés aux compagnies aériennes en création ont atteint 73, contre 34 et 32 contre 16 actes.

Toutefois, selon Musa Shuaibu Nuhu, le développement du secteur est perturbé par plusieurs contraintes notamment la pénurie de carburant, le taux de change défavorable, l’insuffisance de devises, les taux d'intérêt à deux chiffres, ou encore la dévaluation de la monnaie.

«Plusieurs opérateurs nationaux croupissent sous le poids d'un endettement élevé en raison de l'environnement macroéconomique qui prévaut dans le pays. L'acquisition d'équipements, de pièces détachées, la maintenance, les assurances et autres sont influencés par le manque de devises et le taux de change élevé. Le Jet A1 représente environ 40 % du coût des opérations aériennes au Nigeria en raison de son coût élevé. Son prix a triplé au cours des 12 derniers mois », a-t-il déclaré.