Autodidacte, cette danseuse ballerine ivoirienne tente de percer grâce à un style bien à elle.

C’est à l’âge de 18 ans que Nisa Kouamé commence à s’intéresser au ballet, deux ans plus tard l’abidjanaise décide de se lancer grâce au net. Pas d’école pour elle, pas d’instructrice sévère à chignon, la jeune fille a appris seule.

Titulaire d’un master en ressources humaines mais aussi d’une prédisposition naturelle pour la danse, elle s’est mise à prendre des cours en ligne tout en développant sa signature, à savoir du classique mâtiné de touches traditionnelles. Véritable curiosité pour son entourage, Nisa Kouamé s’est souvent vue questionnée sur ses choix et sa pratique d’une danse culturellement très éloignée d’elle.

« Je dois gentiment lutter contre les préjugés et expliquer qu’une passion n’a pas de frontières. J’ai toujours aimé danser et je maitrise plusieurs types de chorégraphies. Chez moi, la danse classique est complétée par des mouvements de danses traditionnelles parce que je trouve que cela va de pair».

Fière de ses origines et toujours encline à le démontrer, l’ivoirienne a réussi un bel alliage entre ballet, Gbégbé, amapiano, coupé-décalé et afrobeat. Une fusion qui appose un Trade mark bien à elle sur une discipline que l’on imaginait intangible. Désireuse de se faire connaître à l’international, Nisa Kouamé passe également beaucoup de temps à enseigner ce qu’elle sait aux enfants afin que germent en eux des rêves similaires aux siens.