La Banque mondiale a fait état d’un fort rebond de l’économie du Niger en 2022 à la faveur d’une bonne saison agricole, tout en alertant contre « un degré élevé d’incertitude et des risques » qui pourraient à l’avenir affecter la croissance, dont la situation sécuritaire et les chocs climatiques.

Ce rebond s’explique principalement par une bonne saison agricole, à la faveur de précipitations favorables et d’une expansion des terres irriguées.

Après deux années marquées par une croissance terne, l’économie nigérienne s’est fortement redressée en 2022, indique l’institution financière dans sa dernière note sur la situation économique du pays.

«L’élevage occupe une place prédominante dans l’économie nigérienne, avec une contribution de près de 15 % au PIB. Or, ce secteur est fortement exposé aux chocs climatiques », a indiqué Han Fraeters, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger.

La campagne agricole favorable de 2022 a tiré la croissance économique de ce pays, entraînant une augmentation de 7,5 % du revenu moyen par habitant, indique la Banque mondiale.

Une hausse qui a fait diminuer le taux de pauvreté de 6,4 points de pourcentage entre 2021 et 2022, entraînant une réduction du nombre de pauvres.

Ce taux devrait continuer à baisser pour s’établir à 45,2 % en 2025.

Pour 2023, l’institution internationale s’attend à ce que la croissance économique nigérienne suit une tendance positive pour atteindre un taux de 6,9 %.