Pour lutter contre les tricheurs, l’Etat a opté pour les grands moyens.

Afin de défaire les potentiels fraudeurs lors des examens, la Mauritanie a décidé de leur couper l’herbe sous les pieds ou plutôt la connexion. Durant les épreuves, l’ensemble des réseaux mobiles ont été cryptés, empêchant toute communication ou envoi de messages dans l’ensemble du pays.

Cela fait deux ans de suite que le gouvernement applique cette mesure pendant les épreuves. L’initiative a été saluée par le corps professoral mais selon les étudiants les vrais tricheurs « trouvent toujours un moyen de sévir grâce à la technologie ».

Interrogés par la presse locale, certains citoyens ont exprimé leur mécontentement face à « une atteinte aux libertés individuelles ». Critiquant la décision étatique dont ils font les frais, ils ont appelé les autorités à plutôt renforcer la surveillance dans les centres d’examen et à moraliser les élèves tout au long de l’année.

Autre argument évoqué à l’encontre de ces gèles de connexion, la précarité économique du pays. Sans l’internet de nombreuses transactions financières se voient reportées, ce qui constitue un énorme manque à gagner pour les particuliers mais aussi les institutions.