Bien décidé à endiguer les violences sexuelles, le Kenya vient de créer un registre digital des personnes poursuivies ou inculpées pour viols, sévices ou harcèlements.

Aux grands maux, le fichage au vu et au su de tous ! Il n’y aura désormais plus de doutes possibles puisque chaque citoyen aura les moyens de consulter le registre en question. Celui-ci regroupera l’identité et les informations d’anciens condamnés pour crimes sexuels afin de prévenir les récidives.

Cette digitalisation a également pour objectif de faciliter les démarches judiciaires et de monitorer les prédateurs une fois sortis de prison. La Ministre kényane de la justice, Martha Koome a précisé qu’il s’agissait là d’un message sans équivoque. « Notre société ne tolèrera plus que des individus s’attaquent à d’autres plus vulnérables qu’eux. Ils seront poursuivis et classés à vie. De telles actions ne seront plus passées sous silence ».

Le fichier pourra ainsi être examiné à la demande en cas de suspicions. L’accès à ces dossiers informatisés permettra donc aux gens de prendre les précautions nécessaires à leur sécurité et à celle de leurs familles.