En 2022, les flux d'investissements directs étrangers (IDE) vers l'Afrique ont chuté à 45 milliards de dollars, par rapport au record de 2021 (80 milliards de dollars), a fait savoir la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Dans son rapport sur l'investissement dans le monde 2023, l'agence onusienne a indiqué que ces flux vers l'Afrique ont représenté 3,5% des investissements directs étrangers dans le monde.

Le nombre d'annonces de nouveaux projets a augmenté de 39% pour atteindre 766, et 6 des 15 principaux mégaprojets d'investissement greenfield (d'une valeur supérieure à 10 milliards de dollars) annoncés en 2022 se trouvaient en Afrique, indique le rapport.

En Afrique du Nord, l'Egypte a vu ses IDE plus que doubler pour atteindre 11 milliards de dollars, en raison de l'augmentation des ventes transfrontalières de fusions et d'acquisitions.

D’autre part, en Afrique de l'Ouest, le Nigéria a entraîné des flux d'IDE négatifs, à -187 millions de dollars, à la suite de cessions d'actions. Les flux d'IDE vers le Ghana ont chuté de 39% pour atteindre 1,5 milliard de dollars.

Pour ce qui est de l’Afrique de l'Est, les flux vers l'Ethiopie ont diminué de 14% pour atteindre 3,7 milliards de dollars.

D’un autre côté, en Afrique centrale, les IDE en République démocratique du Congo sont restés stables à 1,8 milliard de dollars. Enfin, en Afrique australe, les IDE en Afrique du Sud se sont élevés à 9 milliards de dollars - bien en dessous du niveau de 2021, mais deux fois plus que la moyenne de la dernière décennie.