Selon le bulletin du centre national de coordination du mécanisme d'alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires (CNAP), le nombre de victimes civiles des actes terroristes au Niger a baissé de 60 % en 2022 et de 69% en 2023.

«Des données des premiers semestres 2021, 2022 et 2023, il ressort une évidence montrant que les populations civiles sont de plus en plus épargnées par les exécutions de masse commises en 2021 par les groupes terroristes affiliés à l'Etat Islamiques au Grand Sahara (EIGS) ou au Groupe de Soutien à l'Islam et aux Musulmans (GSIM) », indique l’organisme.

«Cette situation pourrait s'expliquer par l'effet cumulé de la présence permanente des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans les zones affectées et de la main tendue du Gouvernement pour une paix durable au Niger'' soutient le CNAP selon qui ''l'insécurité a tendance à changer de forme dans toutes les régions affectées. Elle semble passée d'une forme terroriste basée sur les exactions et la terreur à une forme de banditisme armé se traduisant par des vols, des enlèvements, des braquages, du trafic de tout genre et des assassinats ciblés », rapporte le CNAP.

Toutefois, les violences persistent car d’après le bulletin du CNAP « dans les régions d'Agadez et Maradi, on constate une recrudescence des attaques liées au banditisme».