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Putsch au Gabon, premiers dégâts à la bourse de Paris

SIÈGE DU GROUPE ERAMET EN FRANCE. PHOTO AFP.
SIÈGE DU GROUPE ERAMET EN FRANCE. PHOTO AFP.
30/08/2023 à 12:16 , Mis à jour le 30/08/2023
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Le groupe français Eramet exploite des gisements de manganèse au Gabon. Suite au putsch ses activités ont été arrêtées ce qui a fait plonger son cours à la bourse de Paris. Le groupe n’a aucune idée sur la reprise de ses activités.

Les activités du groupe minier français Eramet ont été "mises à l'arrêt" au Gabon après l’annonce du coup d'Etat militaire visant le président sortant Ali Bongo, a déclaré mercredi la société à l'AFP.

"Suite aux derniers événements en cours", le groupe a "mis à l'arrêt" ses activités au Gabon et "suit" la situation pour "protéger la sécurité de (son) personnel et l'intégrité de (ses) installations", a-t-il précisé.

Eramet emploie quelque 8.000 personnes dans le pays, majoritairement gabonaises.

Cette annonce faisait chuter l'action d'Eramet à la Bourse de Paris, qui perdait 18,83% à 61,85 euros vers 09H55.

Le groupe est présent au Gabon à travers deux filiales. L'une, la compagnie Comilog (la compagnie minière de l'Ogooué) est spécialisée dans l'extraction de manganèse, minerai dont Eramet est le deuxième producteur mondial à haute teneur.

L’autre filiale , Setrag ( Société d'exploitation du transgabonais), exploite la lige de chemin de fer de 650 km (minerai et passagers) qui relie la côte atlantique au sud-est du pays riche en minerais à travers la forêt équatoriale gabonaise.

Pour la France c'est la série noire. Après le putsch au Niger qui menace ses approvisionnements en uranium, le changement au Gabon va la priver d'un autre minerai stratégique.

Avec AFP