Le président par intérim du Mali, Assimi Goïta, a promulgué un nouveau code minier.

L’objectif est de permettre au gouvernement militaire d'accroître sa propriété des concessions aurifères et de récupérer ce qu'il considère comme un manque à gagner majeur dans les revenus de production.

Le Mali qui est l'un des principaux producteurs d'or d'Afrique, abrite plusieurs sociétés minières.

Ce nouveau code, permettra à l'État et aux investisseurs locaux de prendre des participations allant jusqu'à 35 % dans les projets miniers, contre 20 % actuellement, et pourrait plus que doubler la contribution du secteur au produit intérieur brut, qui passerait à environ 20 %, selon le gouvernement.

Selon le ministre malien des Finances, Alousseni Sanou, un audit du secteur minier avait montré qu'il manquait à l'État 300 à 600 milliards de FCFA qu'il comptait récupérer.