Alors que l’Algérie peine à faire le deuil de sa candidature rejetée par les BRICS, le Maroc vient d’annoncer l’obtention officielle du statut de partenaire de dialogue sectoriel de l’ASEAN. Sans le vouloir, la diplomatie marocaine dispense ainsi une nouvelle leçon au régime algérien.

La diplomatie marocaine montre, une fois de plus, son professionnalisme. Après s’être, depuis longtemps, rapproché du plus important regroupement intergouvernemental en Asie du Sud-Est qu’est l’ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est), le Royaume vient de se voir accorder par cette organisation le statut de partenaire de dialogue sectoriel. Le Maroc ouvre de la sorte de nouveaux horizons pour ses entreprises pour des partenariats sectoriels porteurs avec leurs homologues des dix pays constituant cet important regroupement régional.

Par pur hasard du calendrier, l’annonce par le ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’étranger de cette nouvelle intervient à quelques jours seulement de la gifle reçue par le président algérien de la part des BRICS. Cet autre regroupement a rejeté, lors de son sommet tenu le 24 août dernier, la candidature de l’Algérie comme nouveau membre alors qu’il a admis six nouveaux membres d’un seul coup.

Il s’agit de l’Iran, de l’Argentine, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.

Alors que le régime algérien peine à faire le deuil de cette nouvelle déroute, des observateurs algériens le somment aujourd’hui de s’inspirer du Maroc qu’il tente par tous les moyens de diaboliser. Surtout que le Maroc a réussi son nouveau coup diplomatique sur la base d’un travail, en silence, de longue haleine. Le Royaume avait d’abord adhéré au Traité d’Amitié et de Coopération «TAC» de l’ASEAN en 2016, avant de présenter en février 2018 sa candidature au statut de Partenaire de Dialogue Sectoriel. Le travail de fond effectué depuis a fini par porter ses fruits.