Natif du village de Gando et lauréat de l’Université technique de Berlin, Diébédo Francis Kéré a une fois de plus été distingué à l’international.

Cousu de récompenses toutes plus prestigieuses les unes que les autres, Diébédo Kéré vient d’en rajouter une énième à son palmarès. Sorte de Graal des arts, le Praemium Impérial Japonais est l’équivalent du Nobel dans cinq catégories : La peinture, l’architecture, la sculpture, la musique, le théatre/cinéma.

Premier africain à l’avoir obtenu, le Burkinabé voit sa conception du bâtiment à nouveau gratifiée. Tourné vers une architecture écologique, Diébédo Kéré a réalisé de nombreux projets à l’international lesquels lui ont valu de figurer parmi les meilleurs de ce monde. Très influencés par ses racines africaines, ses monuments font la part belle au développement durable et aux couleurs du continent.

Alimentées aux énergies naturelles et usant de matériaux comme la terre, l’argile ou la tôle recyclée, ses constructions veillent à répondre aux préoccupations de notre ère. Le virtuose a voulu prouver qu’il était fort possible de construire sans gruger la planète et de minimiser l’empreinte carbone.

Alors qu’il s’est investi dans plusieurs initiatives axées sur le bien-être des collectivités, l’architecte a pu développer d’intéressantes techniques qui n’ont pas manqué de retenir l’attention. A rappeler qu’il est également titulaire du Prix Aga Khan d’architecture, du Global Award for Sustainable Architecture et du prix Pritzker pour ne citer que ceux-là.