Dans un document déposé à l’ONU, l’Angola a proposé la création urgente d’un Fonds mondial pour pertes et dommages climatiques, en tant qu’entité opérationnelle du mécanisme financier de la Convention climatique, a indiqué le ministère de l’Environnement.

«Le Fonds, qui doit fournir une aide financière aux pays les plus touchés par les effets du changement climatique, est une exigence de longue date des pays en développement vulnérables à l’urgence climatique», a fait savoir la ministre de l’Environnement, Ana Paula de Carvalho.

Relevant que le Fonds doit également servir l’Accord de Paris, compte tenu de sa capitalisation suffisante avec de nouvelles contributions de sources publiques, le document explique que les pertes et dommages signalent les conséquences négatives qui découlent des risques inévitables du changement climatique, tels que l’élévation du niveau de la mer, les vagues de chaleur prolongées, la désertification, l’acidification des océans et les événements extrêmes, rapporte faapa.

La ministre angolaise a par ailleurs affirmé qu’avec la COP 28, il sera important d’adopter une décision qui appelle à une Feuille de route pour respecter les engagements pris à Glasgow, dans le sens de doubler le financement de l’adaptation d’ici 2025.