Selon l’Institut national de la statistique (INS)les prix à la consommation finale des ménages se sont relevés de 6% dans la capitale économique camerounaise.

Ce chiffre se situe largement au-dessus du seuil de tolérance de 3% admis par les critères de convergence de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), rapporte l’agence de presse camerounaise.

Cette évolution des prix est en lien avec l'envolée des prix des produits alimentaires, qui connaissent une progression globale de 12,4% en glissement annuel, avec un pic de l’ordre de 15,3% pour les produits alimentaires importés (contre 11,4% pour les produits locaux), indique l’institut.

L’accélération des tensions inflationnistes dans les marchés de la ville de Douala s’explique notamment par la morosité de la conjoncture internationale provoquée par la période post-Covid, et aggravée par le conflit entre la Russie et l’Ukraine.