Le Maroc a déjà annoncé que les actes mondialement reconnus comme terroristes, parce que ciblant des civiles à Smara, ne resteront pas impunis. D’ores et déjà la main  du Polisario dans ces attaques est trop visible.

L’attaque meurtrière sur Smara est, à cet égard, un développement d’une très grande gravité. Nous sommes la nuit de Samedi 28 à dimanche 29 octobre 2023 et 4 déflagrations de projectiles ont touché des quartiers civils dans la ville de Smara au Sud du Maroc.  Bilan, 1 mort et 3 blessés, dont 2 graves, ainsi que des pertes matérielles.

C’est une nouvelle phase du conflit qui implique un nouveau traitement. 

Pour le moment, le Maroc qui respecte la légalité n’a pas réagi parce que l’enquête du parquet de Smara est en cours et qu’il ne veut accuser personne en l’absence de preuves irréfutables qui seront soumises à l’ONU afin que tout le monde sache la vérité.

Le Maroc sait que ces attaques étaient censées le provoquer et l’attirer vers des réactions qui seraient par la suite exploitées afin de ternir son image et le désigner devant la communauté internationale comme un agresseur qui défie la loi. C’était une tentative d’attirer le Maroc vers une réaction violente, mais elle n’a pas marché. Le Maroc n’agît jamais sur un coup de tête. 

Autrement, il serait difficile de comprendre cet acte qu’on peut déjà qualifier de terroriste du moment qu’il a visé des civils et des espaces éloignés de toute installation militaire. C’est déjà un acquis. 

Néanmoins et toujours en attendant l’enquête, il y a certains indices qui permettent d’en savoir un peu plus sur les auteurs de cette attaque. 

Il y a d’abord ce fameux communiqué 901 du Polisario dans lequel ce dernier affirme qu’il a mené des attaques armées contre Smara et dans lequel il se vante d’avoir fait des victimes. Une personne a quand même perdu la vie, s’en vanter est une attitude observée chez tous les groupes terroristes. C’est leur objectif de  tuer des innocents.

Ensuite, le contenu de ce communiqué a été pleinement assumé aux Nations unies par un membre du Polisario lors d’une conférence de presse. On ne peut pas faire mieux en matière d’aveu surtout que le concerné précise que l’attaque entre dans le cadre de la lutte de sa milice.