Selon le Fonds monétaire international (FMI), le ralentissement économique en Chine pèsera sur la croissance de l’Afrique subsaharienne.

La Chine a noué des liens économiques profonds avec des pays d’Afrique subsaharienne au cours des 20 dernières années et est devenue le premier partenaire commercial de la région, rappelle l’institution financière internationale, notant que le pays asiatique achète un cinquième des exportations de la région (métaux, minerais et combustibles) et fournit la plupart des équipements et produits manufacturés que les pays africains importent, indique l’institution sur son site web.

En effet, ce ralentissement aura des répercussions sur la croissance de l’Afrique subsaharienne, relève l’institution, qui estime qu’une baisse d’un point de pourcentage du taux de croissance de la Chine pourrait réduire la croissance moyenne de la région d’environ 0,25 point de pourcentage d’ici un an.

Pour les exportateurs de pétrole, comme l’Angola et le Nigéria, la perte pourrait être de 0,5 point de pourcentage en moyenne.

Les répercussions du ralentissement de l’économie chinoise s’étendent aux prêts souverains accordés à l’Afrique subsaharienne, qui sont tombés sous la barre du milliard de dollars l’année dernière, soit le niveau le plus bas en près de vingt ans. Une baisse qui marque l’abandon d’investissements importants dans les infrastructures, alors que plusieurs pays africains sont aux prises avec une dette publique croissante, affirme le FMI.

Selon le FMI, les efforts visant à diversifier l’économie des pays africains sont également essentiels pour soutenir la croissance future.