Face à la recrudescence des infections au choléra, les autorités zimbabwéennes ont décidé de proclamer l’état d’urgence dans la capitale Harare.

Des milliers de cas ont été confirmés et des dizaines de morts ont été recensés. Les cas d’infection sont désormais enregistrés dans les 10 provinces du pays.

«Cette décision a été prise en raison de la détérioration de la situation après la propagation de la maladie à travers toute la ville», a déclaré le maire d’Harare, Ian Makone, notant que le manque d’accès à l’eau potable a favorisé l’évolution de l’épidémie.

Par ailleurs, le responsable a fait savoir que certaines communautés ont creusé des puits à proximité des latrines à fosse, en particulier dans les quartiers en pleine croissance de la banlieue, ce qui signifie que l’eau utilisée est contaminée.

Les autorités zimbabwéennes avaient déjà mis en place une série de mesures pour endiguer la résurgence de l’épidémie, notamment l’interdiction des rassemblements publics, et la restriction des déplacements entre les villes.