En raison de l’arrêt des campagnes pour les pêcheurs artisanaux, le secteur de la pêche a connu, en 2022, une conjoncture difficile au Gabon.

La production totale a baissé de 59,3% à 9419 tonnes, contre 23.167 tonnes en 2021. L’activité a été plombée par la pêche artisanale (-85,3%).

Et pour cause, les restrictions des zones de pêche par les administrations des parcs nationaux et des hydrocarbures, indique le ministère gabonais de l’Economie.

Cette baisse des activités dans la pêche artisanale a été favorisée essentiellement par la filière poisson qui enregistre au cours de la période indiqué une chute de 77,4% à 5 171 tonnes de poisson. Le volume de crustacés, quant à lui, a connu une évolution exponentielle pour se situer à 907 tonnes.

En outre, la flotte utilisée par les opérateurs de la pêche a également enregistré une baisse avec seulement 518 pirogues motorisées pour la pêche artisanale (contre 631 en 2021), 15 chalutiers et 2 crevettiers pour la pêche industrielle (contre 16 et 3 en 2021).

Un repli qui résulte notamment du renchérissement du coût des carburants avec la baisse de la subvention du carburant pêcheurs, explique le ministère de l’Economie.

Le Gabon dispose d’importantes ressources halieutiques, ainsi que des conditions favorables au développement de la pêche. Ce secteur contribue à hauteur de 1,5 % au produit intérieur brut (PIB).