Entre 1992 et 2014, le Burkina Faso a perdu près de 47,5% de ses forêts, a déclaré le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro.

Baro a également souligné que selon une étude réalisée en 2018, on comptait près de 15.600 kilomètres carrés de terres dégradées à travers le pays. C’est dans cette optique que le Burkina Faso adhère depuis 2013 au processus de réduction des émissions de gaz à effet de serre issus de la déforestation et de la dégradation, prenant en compte le rôle de la gestion durable des forêts, de la conservation et du renforcement des stocks de carbone forestier.

Cité par des médias, le ministre a précisé que les instruments de sauvegarde étaient essentiels pour assurer les actions en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre doivent être réalisées en tenant compte de l’équité sociale et de la sauvegarde de la biodiversité.