Les Comores organiseront des élections pour leur parlement de 33 sièges le 12 janvier, selon un décret. Les partis d'opposition ont annoncé qu'ils boycotteraient le scrutin.
Les dernières élections parlementaires ont été organisées en janvier 2020.
En janvier, le président sortant Azali Assoumani a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans, mais l'opposition a rejeté les résultats, dénonçant des cas de bourrage des urnes et de vote interrompu avant l'heure officielle de clôture.
Des allégations niées par le gouvernement.
«Nous ne sommes pas prêts à participer aux élections législatives tant que nous ne savons pas ce qui va se passer », a déclaré à Reuters Salim Issa Abdillah, chef du parti d'opposition JUWA, qui s'est présenté contre Assoumani aux dernières élections, ajoutant «nous boycotterons (les élections)... nous n'avons pas confiance en Azali Assoumani car quels que soient les engagements qu'il prend, il ne les respectera pas. »
Assoumani dirige les Comores depuis son arrivée au pouvoir par un coup d'État en 1999. Il a remporté trois élections.
