L’Angola atteindra la sécurité alimentaire à court et moyen terme, compte tenu de l’augmentation de la production nationale, promet le président angolais, João Lourenço.
Le président Laurenço renvoie les journalistes aux informations disponibles, non seulement dans des documents, au niveau de l’Exécutif, mais aussi « sur le terrain ». Pour lui, tous indiquent qu’en termes de production agricole, le pays est en croissance.
Il s'est exprimé sur l'autosuffisance alimentaire de son pays lors de l'inauguration de l'usine d’huile alimentaire Refitec, offrant une capacité de production d’un million de litres par jour,
"L’Angola se porte bien, mais il a juste besoin d’augmenter la quantité de ce qui est produit et aussi d’améliorer la qualité de ses produits", a-t-il ajouté.
À titre d’exemple, le président a expliqué que le pays a cessé d’importer divers produits de la campagne, en particulier des oignons et des pommes de terre.
«Je me souviens encore de l’époque où, lorsque je parcourais l’intérieur du pays, nous rencontrions de longues caravanes de camions transportant des pommes de terre et des oignons importés des pays voisins, comme la Namibie et l’Afrique du Sud. C’était des caravanes assez longues, je le répète, qui apportaient des produits aussi basiques que des oignons et des pommes de terre », a-t-il souligné.
Le président Lorenço a précisé qu’aujourd’hui, ce sont les produits cultivés en Angola, à l’intérieur du pays, qui arrivent sur les grands marchés, en particulier à Luanda, où se trouve le plus grand nombre de consommateurs.
En ce qui concerne le soutien aux agents économiques, João Lourenço a précisé que l’Exécutif continuera à stimuler, mais cela ne signifie pas que le Gouvernement doit faire des investissements publics en faveur de l’investissement privé