Intitulé « Project », son nouvel album composé de 13 titres est un véritable plaidoyer en faveur du Mbalakh, ce genre musical profondément ancré dans les traditions sénégalaises, mais encore trop souvent cantonné à un rayonnement régional.
Porté par une vision ambitieuse, « Project » entend bousculer les lignes et propulser le Mbalakh sur la scène internationale, avec la qualité de production et la puissance symbolique que seule une figure comme Akon peut offrir.
Parmi les collaborations attendues de cet opus très attendu, le titre Freedom avec Viviane Chidid, s’annonce comme un véritable événement.
Cette rencontre musicale entre deux voix phares du Sénégal explore la thématique de la liberté — liberté d’expression, liberté d’identité, liberté de choix — dans une époque où les débats autour de l’authenticité, de la représentation et de l’émancipation culturelle sont plus que jamais d’actualité.
Ce n’est pas la première fois que les deux artistes croisent leurs chemins, mais Freedom pourrait bien être le titre qui cristallise leur alchimie artistique et leur engagement commun pour une musique sénégalaise ouverte sur le monde.
Enregistré entre les États-Unis, la France et le Sénégal, « Project », reflète le parcours d’un artiste qui a toujours su jongler entre ses racines et son ancrage global. Akon ne cherche pas ici à mettre le Mbalakh à la sauce occidentale, mais à le sublimer dans sa forme la plus noble, en l’ouvrant à de nouveaux publics tout en respectant ses codes, ses rythmes, et son intensité émotionnelle. Un exercice d’équilibriste que l’artiste semble maîtriser à la perfection, fort de son expérience à cheval entre plusieurs mondes.
Avec « Project », Akon signe son retour musical tout en assumant ses origines. Il célèbre ainsi une identité. Et surtout, il contribue, à sa manière, à écrire un nouveau chapitre pour le Mbalakh, un genre qui n’a jamais cessé de battre au rythme du cœur du peuple sénégalais, rapporte musicinafrica.
