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Conquêtes

L’Ethiopie, hôte du Sommet africain sur le climat

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19/06/2025 à 14:24 , Mis à jour le 20/06/2025

L’Ethiopie accueillera, en septembre prochain, le deuxième Sommet africain sur le climat (ACS2), a annoncé le Premier ministre Abiy Ahmed.

Du 8 au 10 septembre 2025, l’Éthiopie accueillera la deuxième édition du Sommet africain sur le climat (ACS2), un rendez-vous stratégique placé sous le signe de l’action collective face aux bouleversements climatiques.

Initié en partenariat avec l’Union africaine, ce sommet sera axé sur les « discussions et actions vertes », a précisé Abiy Ahmed dans un message posté sur les réseaux sociaux.

Cet évènement fera la promotion des solutions fondées sur la nature en tant que clé de la stratégie climatique de l’Afrique, en mettant l’accent sur le reverdissement du continent et la promotion de la solidarité africaine, a-t-il souligné.

Il a par ailleurs réitéré l’engagement de l’Ethiopie en faveur de solutions pratiques pour le climat.

Après le succès de la première édition, tenue à Nairobi en 2023, ce nouveau sommet s’inscrit dans une dynamique continentale de mobilisation et d’innovation au service de la résilience environnementale.

Le sommet mettra en avant les solutions fondées sur la nature comme levier central de la stratégie climatique africaine. Il s’agira de démontrer que l’Afrique n’est pas seulement une victime des dérèglements du climat, mais qu’elle est aussi un acteur porteur de solutions, inspiré par ses écosystèmes, ses savoirs ancestraux et sa capacité d’innovation. À travers des échanges de haut niveau, des forums techniques et des plateformes de financement vert, les États africains tenteront de définir une position commune, à même de peser dans les négociations internationales.

L’une des priorités affichées par ce sommet sera la mise en œuvre du « reverdissement du continent », une ambition qui dépasse le simple reboisement. Il s’agit d’un projet global visant à restaurer les terres dégradées, améliorer la gestion des ressources en eau, promouvoir l’agriculture durable et renforcer la biodiversité.

À ce titre, l’expérience de l’Éthiopie, qui a lancé ces dernières années d’importants programmes de reforestation et de gestion intégrée des bassins versants, pourrait servir de modèle. Le Premier ministre Abiy Ahmed a d’ailleurs réaffirmé l’engagement de son pays à apporter des solutions pratiques, concrètes et accessibles pour lutter contre la crise climatique.

Mais au-delà des politiques nationales, le sommet cherchera à impulser une solidarité africaine renforcée, convaincu que les défis environnementaux ne peuvent être surmontés que par une action concertée. De la corne de l’Afrique aux zones sahéliennes, des forêts du bassin du Congo aux littoraux vulnérables du golfe de Guinée, le continent est traversé par des défis communs : insécurité alimentaire, stress hydrique, pertes agricoles, migrations climatiques... Ce constat impose une coordination renforcée entre les États, mais aussi une mobilisation du secteur privé, des institutions scientifiques et des partenaires internationaux.

L’ACS2 de septembre ambitionne donc de conjuguer urgence et espoir, lucidité et ambition. Il s’agira pour les dirigeants africains de faire entendre une voix forte, unie et audacieuse sur la scène climatique mondiale. À quelques semaines de la COP30 au Brésil, ce sommet continental pourrait jeter les bases d’un plaidoyer africain renouvelé, fondé sur la justice climatique, le transfert technologique et la reconnaissance des contributions positives du continent à la stabilité climatique globale. L’Afrique, riche de sa nature et de sa jeunesse, veut désormais écrire elle-même le récit de son avenir écologique.

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