La Namibie devrait enregistrer une croissance économique modérée de 3,75% en 2025 et 2026, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI). 

Cette reprise est notamment portée par l’amélioration des conditions climatiques, après plusieurs années de sécheresse. 

«La fin de la sécheresse jouera un rôle central dans cette relance, en stimulant les secteurs agricole et énergétique, moteurs clés de l’économie nationale », souligne le FMI à l’issue d’une mission technique dans le pays.

Cette dynamique reste toutefois fragile. L’environnement commercial mondial demeure incertain, en particulier en raison des tensions autour des politiques tarifaires américaines. Par ailleurs, la faiblesse persistante du marché du diamant continue de peser sur les recettes du pays.

Dépendante de ses exportations de ressources naturelles telles que le diamant, l’uranium et autres minéraux, la Namibie reste vulnérable aux fluctuations des prix sur les marchés internationaux. Le changement climatique, lui aussi, accentue cette vulnérabilité en perturbant l’approvisionnement en eau et en affectant la production minière, notamment sur la côte.

Le FMI a par ailleurs tenu à souligner les bonnes performances enregistrées par le pays en matière de maîtrise de l’inflation et de consolidation de sa position extérieure. L'inflation devrait diminuer pour se situer en moyenne à 4,1 % en 2025 et autour de 4,5% à moyen terme.

A moyen terme, toutefois, le FMI anticipe un léger ralentissement de la croissance, autour de 3%, en raison de rigidités structurelles persistantes qui freinent le plein potentiel économique.

De leur côté, les autorités namibiennes tablent sur une croissance plus soutenue, estimée à 4,5% en 2025 et à 4,7% en 2026.