L'audience menaçant l'immunité de Mohamed Bazoum, détenu depuis le coup d'État du 26 juillet 2023 a été reportée.
La cour d'état a reporté sa décision au 7 juin, ceci à la demande des avocats du président déchu.
Si son immunité est levée en juin, il risque de sérieuses sanctions pénales au vu des chefs d’accusation formulés. Les autorités militaires au pouvoir à Niamey accusent l’ancien chef de l’Etat de « haute trahison » et d’«atteinte à la sûreté» du pays.
Le renvoi de l’affaire au 7 juin permettra « un débat contradictoire au procès » pour que « le droit à la défense puisse être pleinement assuré », a déclaré à la presse Kadri Oumarou Sanda, le bâtonnier de l’ordre des avocats du Niger.