Unités paramilitaires entièrement constituées de femmes, les Blackmambas ont pour mission de protéger la faune des chasseurs.
Ces justicières de la nature travaillent 24h/24 afin d’éradiquer le braconnage et veiller sur les différentes espèces de la savane. Considérées comme des héroïnes en Afrique du sud, les blackmambas n’utilisent pourtant pas d’armes. Tous les jours, elles patrouillent sur les 20000 hectares de la réserve de Balule afin de déjouer les plans des tueurs.
Grâce à elles, les animaux peuvent vivre en paix sur le site du Park national Krueger. Formées à pister en toute discrétion, ces courageuses gardiennes ont été récompensées à l’échelle internationale au regard de l’engagement dont elles font preuve.
Mais le rôle de ces dames ne se limite pas à cela. Elles ont aussi une fonction pédagogique vis-à-vis des civiles. En les éduquant, les rangers arrivent à sensibiliser les individus sur l’importance de chaque groupe d’animaux.
Un travail de longue haleine qui nécessite un investissement tant physique que psychologique de la part des concernées ; cependant les résultats obtenus confortent les autorités sur l’importance d’investir dans des unités types. Gratifiées du titre de Champion de la Terre d’ONU environnement, ces femmes prennent des risques « par amour » insistent-elles. Un amour porté à la fascinante nature du Continent et c’est qui les motive à recommencer encore et encore.
Vendu dans les commerces abidjanais, cet aphrodisiaque fait l’objet d’une alerte en raison de ses conséquences désastreuses sur la santé des hommes.
Surnommé le « viagra des pauvres », l’Attoté est très prisé de ces messieurs. Peu coûteux, il est considéré à tort comme une boisson naturelle en mesure de restaurer la vigueur sexuelle. Alors que les stocks s’écoulent chaque jour en grosses quantités, des laboratoires ont tiré la sonnette d’alarme.
Loin d’être aussi inoffensif qu’on le répète aux acheteurs, le breuvage contient une forte concentration de produits chimiques dont le Sildénafil. Utilisé dans la fabrication du viagra justement, cet actif est soumis à des dosages très stricts. Un individu ne devrait ainsi pas dépasser les 100mg par jour au risque de s’exposer à des pathologies graves. L’Attoté contient quelques 190mg par tasse ce qui est pratiquement le double de la quantité autorisée.
Prise en surdosage, la boisson peut provoquer des problèmes cardiaques graves, une altération de la rétine et paradoxalement… des troubles érectiles incurables. C’est sans compter les incidences des autres composants. En pleine campagne de sensibilisation des citoyens, les autorités sanitaires espèrent les dissuader d’en prendre, mais le prix du boostant joue clairement contre elles…
Sexe contre travail, l’horreur en trois mots. Une enquête de BBC AFRICA à laquelle plus de 70 femmes ont pris part, a révélé au grand public les pressions et violences subies par les agricultrices dans la commune rurale de Limuru.
« Il doit d’abord coucher avec toi, ensuite tu obtiens un emploi », « Quand on refuse, il devient violent», « j’ai mal au fond de moi et je n’ai personne à qui parler ». Elles sont 75 sur un total de 100 femmes à avoir raconté leurs déboires dans les plantations. Pour en avoir le cœur net, une reporter de BBC AFRICA s’est glissée dans la peau d’une demandeuse d’emploi.
Invitée à rencontrer le manager en charge des recrutements pour la firme James Finlay & Compagny, la jeune femme s’est retrouvée dans un hôtel miteux. Là sans détour, l’homme se jette sur elle, la touche et lui demande des faveurs sexuelles contre un job. « On va s’allonger tous les deux, tu fais ce que je te demande et le boulot est à toi». Choquée la journaliste tente de résister à l’étreinte du RH en vain. C’est un coup de fil de son équipe de production située non loin de l’endroit qui va mettre un terme à la scène.
Consciente qu’elle tient le bon bout, la reporter contacte la plantation de thé du groupe Unilever. Même topo. Cette fois, elle se fait carrément suivre en voiture par le recruteur, qui lui promet d’excellentes conditions. Ce n’est qu’au bout de la troisième tentative qu’elle parvient à dégoter un poste de cueilleuse. Sous l’autorité d’un responsable d’effectif, elle est de nouveau confrontée au harcèlement. Refusant de céder, elle se retrouve comme par hasard avec une charge de travail plus lourde que la norme.
Profitant de sa présence sur les champs, elle s’est mise à interroger ses collègues temporaires. Beaucoup ont admis avoir eu des relations sexuelles forcées avec des superviseurs. Souvent mères de famille nombreuses, elles n’avaient d’autres choix que de dire oui. Mises au courant de la chose, les firmes propriétaires ont notifié à la chaine le renvoi des coupables et l’intervention de la police. « Je ne peux m’empêcher de penser au nombre de femmes qui ont vu leurs vies détruites par ces individus sans scrupules » a témoigné la journaliste, dont l’anonymat a été imposé par la chaine. A l’en croire, les plaintes ont commencé à partir de 2011.
Des centaines de saisonnières s’étaient retrouvées dans cette situation. Face à un genre d’Omerta, elles avaient abandonné. Si depuis, quelques multinationales ont mis en place des mesures pour protéger les travailleuses, les améliorations peinent à se faire sentir. Dans cet environnement où les hommes font la loi et où les preneurs de décisions se trouvent à des années lumières des ouvrières, rien ne change véritablement…
Difficilement prévisible, la faillite de la plateforme d’échange de crypto-monnaie FTX en fin d’année a mis beaucoup de monde sur la paille au Nigéria.
Fonds bloqués, épargnes envolées, le rêve a viré au cauchemar pour ces personnes qui pensaient avoir fait le bon choix. Recrutées en masse, elles avaient été persuadées d’investir leurs argents dans ce qui devait être des opérations très lucratives. Une enquête réalisée par le Wall Street Journal s’est intéressée au sort de ces individus, qui il y a encore quelques semaines festoyaient dans les spots les plus sélects de Lagos.
Basée aux Bahamas, FTX avait décidé d’inonder le marché africain à coup de promesses en or. Premier pays visé, le Nigéria connu pour sa forte concentration de millionnaires et pour le tempérament flambeur de ses nationaux. Incités par des campagnes marketing sauvages et des événements glamourissimes, des hommes et des femmes ont acheté de la crypto-monnaie, sans savoir ce qui les attendait.
Les ambassadeurs de FTX, formés de jeunes universitaires et de cadres de la finance étaient ainsi chargés de brasser du monde. Faisant miroiter d’immenses gains et mettant en avant l’entrepreneurship du fondateur, Sam Bankman-fried, ces chasseurs de fonds réussissaient haut la main.
Aujourd’hui poursuivi pour fraude et détournement de capitaux, le jeune CEO de FTX a entrainé dans sa chute celle de milliers de gens. Au total, ce sont 500 millions de dollars qui ont été récoltés auprès des pays africains, avec le Nigéria en tête de liste. Une somme dont on n’entendra malheureusement plus jamais parler.
Venu encourager l’équipe de France au Qatar, Emmanuel Macron n’a pas eu l’accueil escompté de sa part.
On le savait féru de football depuis la dernière Coupe du monde; Ce que l’on ignorait en revanche, c’est que chez les Bleus aussi, l’actuel Président français était devenu impopulaire. S’étant rendu au vestiaire après le clap de fin pour remonter le moral des troupes, le Chef de l’Etat a reçu un accueil glacial de la part du groupe. Exténués et déçus, les joueurs ont accueilli les mots, pourtant réconfortants, du Président avec une indifférence assez éloquente. Emmanuel Macron qui a tenu à féliciter la sélection de Didier Deschamps en lui adressant sa gratitude, a essuyé un lourd silence de sa part. Quelques minutes auparavant c’était Kylian Mbappé qui faisait la sourde oreille aux gestes affectueux témoignés par le numéro 1 du pays. Pas facile…
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C’est le Maroc qui va abriter le prochain Mondial des clubs, du 1er au 11 février 2023. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, vient de l’annoncer officiellement à Doha.
Grâce au développement exceptionnel des infrastructures sportives qu’a connu le Maroc, ces 20 dernières années, grâce à la Vision Royale et, récemment, à l’exploit historique des Lions de l’Atlas donne son premier fruit, le Royaume a été choisi par la FIFA pour abriter la prochaine Coupe du monde des clubs. Ce «Mondialito» réunira, du 1er au 11 février, les clubs vainqueurs des dernières Champions Leagues continentales. Il s’agit pour l’Afrique, du Wydad de Casablanca ; du le Real Madrid pour l’Europe ; de Flamengo, qui a gagné la Copa Libertadores ; des Sounders de Seattle, vainqueurs de la Ligue des Champions de la CONCACAF et d’Auckland qui s’est adjugé la Ligue des Champions de l’OFC (Océanie).
Cette Coupe connaitra également la participation du vainqueur de la Ligue des champions d’Asie, dont la finale sera disputée en janvier prochain, ainsi que du représentant du pays organisateur.
Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, vient d’annoncer, ce vendredi lors d’une conférence de presse à Doha, cette nouvelle qui va ravir les supporters marocains. Cette désignation est, à l’évidence, une nouvelle consécration pour le Maroc suite à l’exploit historique réalisé par les Lions de l’Atlas en Coupe du monde Qatar 2022. Le Maroc sera donc, à nouveau, sous les projecteurs.La Coupe du monde des clubs 2023 sera la troisième dans le Royaume après celles organisées en 2013 et 2014. Le Raja de Casablanca s’était illustré en accédant à la finale qu’il avait perdue contre le Bayern de Munich 0-2. C’était, là aussi, un exploit historique.
Pour le prochain Mondialito, les Marocains rêveront encore plus grands et réclameront la Coupe aux Wydadis.